Une nouvelle affaire de meurtre d’enfants enflamme la Russie et remet la question de l’application de la peine de mort pour les pédophiles en Russie. Anastasia Fessler et Uliana Degtyar, 10 ans, ont rencontré leur assassin dans un magasin de la région de Kémérovo. Il leur a acheté des confiseries, elles l’ont suivi ensuite dans la rue. Les volontaires de l’association Liza-Alert, implantée sur l’ensemble du pays, ont rapidement diffusé l’alerte et des centaines de volontaires se sont rassemblés pour aider la police. Il était déjà trop tard, leurs corps ont été retrouvés quelques heures plus tard.
Viktor Pasternikov, 41 ans, avait déjà purgé 10 ans de colonie pénitentiaire pour “atteintes sexuelles sur des mineurs”. Il avait été remis en liberté à l’issue de sa peine, sans aucune “réduction”. Il a été rapidement identifié, localisé et arrêté. Après quelques dénégations il a rapidement avoué.
Alors se repose, une fois encore, la question: Pourquoi de telles ordures ne sont-elles pas éliminées? La peine de mort n’a jamais été abolie en Russie mais, sous la pression des instances européennes, son application a été “suspendue”. Pour dire les choses autrement, une majorite de députés se sont couchés devant les mondialistes de Bruxelles et sont responsables de la mort de ces 2 gamines – et de bien d’autres avant elles!
Un député a immédiatement relancé l’idée de l’annulation du moratoire sur la peine de mort, reste à voir si les ses collègues respecteront l’opinion de leurs électeurs dont, avant ce nouveau drame, 93% se disaient favorables à la peine de mort pour les pédophiles et les terroristes, et parmi eux 75% donnaient comme raison “la protection de nos familles” et 25% “la vengeance”.
La question qui se pose est “Combien d’autres gamins devront encore y passer avant?”.
Boris Guenadevitch Karpov