Biden pousse l’Ukraine dans une guerre en Europe

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Fidèles à eux-mêmes, les américains tentent de déclencher une guerre… loin de chez eux! Cette fois ce n’est pas au Moyen-Orient, mais c’est sur notre sol, sur votre sol: En Europe. Une campagne soigneusement orchestrée par Washington répand en Europe que le Russie, c’est certain, va envahir l’Ukraine! Les medias, dans leur position de principe “anti-russe” se précipitent, la presse allemande a même publié aujourd’hui le plan des attaques russes contre l’Ukraine!

O notera les avancées (selon les journalistes) des forces russes en Ukraine depuis la Biélorussie. C’est sans doute pour celà qu’hier plusieurs avions et hélicoptères ukrainiens ont violé la frontière de Biélorussie… Ici, un helicoptère.

Concernant l’hystérie de masse à propos des mouvements de troupes russes “aux frontières de l’Ukraine”, ce mouvement n’a rien d’inhabituel et se produit tous les quelques mois comme une rotation de l’armée dans tous les districts. Mais depuis 7 ans maintenant, cela a été utilisé tous les 4 à 6 mois par les gouvernements et les médias occidentaux pour annoncer une ‘invasion russe imminente”. Rien ne se passe bien sûr à part que l’OTAN en profite pour fournir des grandes quantités d’armes à l’armée ukrainienne et installe et renforce de nombreuses bases aux frontières de la Russie.

L’aide de l’OTAN à l’Ukraine a commencé par une aide “non létale” puis s’est poursuivie par l’entraînement militaire, puis par le développement des systèmes satellites, puis par l’aide létale, puis par l’entraînement des milices ouvertement pro-nazies, puis en donnant des drones de combat et puis dans un futur proche des missiles longue portée et des destroyers pour menacer les villes russes. Le tout sous prétexte que “la Russie attaquera cette fois je le jure”.

L’OTAN comprend très bien les “lignes rouges” de la Russie et comment les déclencher. Ils continueront à faire ce genre d’actions. Toute cette aide n’a jamais été pour le bien de l’Ukraine, qui est tout simplement un bon pion qui peut être utilisé pour faire pression sur la Russie. Une fois que la Russie en aura assez d’années de harcèlement et qu’une “réponse” sera apportée, alors medias et gouvernements occidentaux prétendront avoir prédit cela auparavant. Évidemment, les peuples européens auront une sympathie aveugle pour l’Ukraine en raison de la russophobie de masse dans ces pays et de la couverture médiatique.

Une fois la “réponse” russe finalement délivrée, l’Ukraine attendra que tous ses «garants» lui viennent en aide… et s’étonnera que cette aide n’arrive pas. On se souvient des événements de 2008 en Géorgie: Les américains ont poussé la Géorgie à attaquer l’Ossétie en leur promettant une aide si la Russie intervenait, on connait la suite: La Russie est intervenue et a viré les géorgiens, tandis que les américains étaient aux abonnés absents. Ce sera la même chose cette fois avec l’Ukraine: Les forces russes mettront une mémorable raclée à l’armée ukrainienne composée pour la plupart de milices irrégulières incapables mêmes d’ affronter les indépendentistes des milices populaires de Donetsk et Lugansk. Une fois que nos forces assiégeront Kiev, l’Ukraine signera un traite de capitulation et la Russie sera sanctionnée et isolée au niveau européen. Et les americains se frotteront les mains: La Russie sera un peu plus isolée. Le sort de l’Ukraine, ils s’en fichent.

Quelques années plus tard, ils essaieront ailleurs et garderont la Russie occupée avec sa sécurité frontalière pour détourner leur attention de la zone de conflit mondial vers une zone locale / régionale, en espérant que la Russie finira par être totalement paralysée au plan économique, politique et militaire. Ceci ne nous touchera pas beaucoup, nous n’aurons plus les macdo (!) ni les vins français (on se passe déjà des fromages depuis 5 ans, et ma foi on mange les notres!) mais les européens n’auront plus notre gaz et pétrole. Qui en souffrira le plus?

Ceux qui imaginent que les pays occidentaux affronteront la Russie ouvertement militairement en Ukraine vivent dans une totale illusion et devraient se souvenir combien d’autres gouvernements fantoches ont été utilisés comme préservatifs et jetés lorsqu’ils ont rempli leur rôle. L’Ukraine n’a pas grand-chose à perdre dans la reprise du dialogue avec la Russie, mais tout à perdre si elle s’enfonce la gueule dans le canon.

Et justement l’Ukraine semble sur la mauvaise pente puisque (et ça, les media européens ne le disent pas!), elle bombarde depuis 2 semaines, chaque jour et chaque nuit, les villages et villes du Donbass. La réponse de la Russie a été sous une forme innatendue: Aujourd’hui le Kremlin a annoncé que tous les habitants des Républiques de Donetsk et de Lugansk peuvent sur simple demande recevoir la nationalité russe! Avertissement à l’Ukraine donc, car la Russie a pour habitude de défendre ses citoyens où qu’ils soient…

Au Kremlin, les dirigeants sont extrêmement préoccupés par la possibilité d’un début d’hostilités à grande échelle dans le Donbass et en Crimée. Cette Crimée que l’Ukraine prétend “reprendre” alors même que les habitants ont massivement voté leur rattachement à la Russie, rétablissant ainsi une “réalite historique”.

Selon une source du “premier cercle” s’exprimant sous garantie d’anonymat (appellons-le Igor), “Il n’y a pas eu un tel niveau de menace militaire dans toute l’histoire moderne de la Fédération de Russie”.

La principale menace est constituée par le caractère incontrôlable des actions, lorsque la situation peut exploser à tout moment. L’OTAN a rejeté la proposition de la Russie de se mettre d’accord sur les zones d’influence afin de stabiliser d’une manière ou d’une autre la situation. Blinkin, lors d’une réunion avec Lavrov la semaine dernière, n’a pas accepté la possibilité d’un dialogue diplomatique, donnant carte blanche à l’Ukraine pour se retirer des accords de Minsk.

La situation est plus que jamais proche d’un conflit militaire, ou, plus simplement, d’une guerre. Les États-Unis ont levé toutes les restrictions diplomatiques et politiques. Tout se dirige vers un scénario d’isolement international complet de la Russie, un blocus technologique et commercial à grande échelle et un embargo sur l’achat de pétrole et de gaz. Les européens sont-ils prêts à payer 10 euros un litre d’essence et à se chauffer au bois? Biden ne leur demande pas leur avis!

Le Kremlin comprend clairement que désormais la passivité ne fera qu’exacerber la situation et que de toute manière la responsabilité du conflit sera toujours attribuée à la Russie, personne ne s’intéressera à la réalité.

Certains préconisent alors une action préventive, on se souvient que Vladimir Poutine avait déclaré que “quand la bagarre est inévitable, miaux vaut frapper le premier”. Et en cas d’attaque, une opération stratégique sera mise en œuvre pour libérer les régions du sud-est de l’Ukraine pro-russes, prenant ainsi les principales zones du développement industriel du pays et les principales routes commerciales de la mer Noire, afin de créer une entité politique alternative à Kiev.

Igor représente la situation par une métaphore: Regarde, tu es seul dans une pièce, entouré par une meute de voyous qui veulent te dépouiller. Ils sont à 10 contre toi et te tournent autour comme des chacals. Tu fais quoi? Il y en a qui se mettront à genoux et supplieront, donnant tout ce qu’ils ont. Mais toi tu es russe, tu t’es entrainé et tu sais déjà que parmi les 10, 7 ou 8 vont déguerpir très vite et alors c’est jouable!. Tu fais quoi? Tu fonces dans le tas avant qu’ils ne te foncent dessus!

Il semble malheureusement que l’Ukraine soit bien décidée à s’enfoncer, son gouvernement y voit sans doute une manière de détourner l’attention des ukrainiens contre l’énorme inflation et chomage qui poussent le pays dans la pauvreté, et provoquent la fuite des ukrainiens… vers la Russie! Car si la propagande occidentale prétend que les ukrainiens rêvent de l’Europe, c’est bien en Russie qu’ils viennent! La réalité est que ceux qui rêvent de l’Europe ne sont pas à l’est, mais de l’autre côté de la Méditerrannée!

Le plus étonnant est tout de même que les américains ne se soient pas encore rendus compte qu’ils n’auront pas, jamais, la Russie. Toutes leurs tentatives depuis le départ d’Eltsine n’ont eu qu’un seul résultat: Nous nous sommes rapprochés de nos voisins… à l’est! Leur tentative en Ukraine sera peut-être la dernière avant longtemps car elle se payera cher. Pour les ukrainiens. Il est vrai qu’avec le palmarès des américains, quelques centaines de milliers de morts ukrainiens ne pèsent pas bien lourd… Mais les stratèges du Pentagone ont peut-être oublié que la doctrine militaire de la Russie prévoit de frapper l’ennemi… chez lui! Et de Vladivostok à San Francisco, la route est bien courte.

Boris Karpov