Il est clairement établi que des militaires français SONT en Ukraine et que d’autres SONT DÉCÉDÉS en Ukraine, malgré les affirmations contraires du gouvernement français. Nos services de renseignement ont avant hier déclassifié un document que nous vous avons présenté ici. Ce document a été diffusé dans les rapports quotidiens transmis au Président Poutine et son contenu ne peut être mis en doute.
Massacre des troupes francaises en Ukraine et mensonges de Macron
Plusieurs lecteurs nous ont dit, depuis plusieurs mois, être tout de même étonnés que les familles des militaires décédés en Ukraine ne se manifestent pas publiquement. Nous avons donc décidé de tenter d’obtenir des témoignages. Notre correspondant en France a contacté plusieurs de ses relations, la plupart officiers supérieurs pour certains en activité, et est arrivée à obtenir, très difficilement, plusieurs noms.
L’armée française est surnommée “la grande muette” et quasiment toutes les personnes contactées ont refusé de répondre à notre correspondant sauf deux, dont une a accepté de témoigner, face à face. Nous vous présentons donc l’entretien de notre correspondant avec la veuve d’un de ces officiers français retournés en France dans une caisse en bois. Il a été mené sous stricte condition d’anonymat pour des raisons que vous comprendrez vite, en bord de mer, à quelques encablures seulement de la résidence de ce président français que cette Dame qualifie désormais de traître.
Q. Votre époux était officier dans l’armée française. Quand a t’il été envoyé en Ukraine ?
R. Comprenez que je ne peux vous donner aucune information précise puisque les autorités militaires m’ont fait signer une clause de confidentialité en échange d’un « dédommagement » substantiel. Si je n’avais pas accepté je n’aurais eu droit à rien sinon à ce que la loi prévoit dans ce cas et cela ne m’aurait pas permis de m’en sortir. J’ai des enfants et c’était difficile pour moi de les assumer toute seule financièrement. Du fait de la carrière de mon mari, j’ai mis la mienne de côté et mon diplôme d’architecte a fini au fond d’un tiroir. Nous avons beaucoup voyagé. Il recevait régulièrement des affectations pour plusieurs années à l’étranger et tous les trois ou cinq ans nous déménagions. Je n’ai donc eu que des emplois précaires en fonction des différents pays. Je tairai donc les dates, les lieux, les circonstances. Disons donc que mon époux a été envoyé en Ukraine en 2023.
Q. Comment avez-vous été informée que sa destination était l’Ukraine ?
R. Sous le sceau du secret par mon mari lui-même qui refusait de me laisser dans l’expectative avec toute l’inquiétude que ça aurait généré pour moi et les enfants. Je ne savais pas à quel endroit exactement mais je savais que c’était en Ukraine.
Q. Avez-vous eu des contacts réguliers avec lui ?
R. Oui, par vidéo à travers une messagerie électronique. Il disait que tout allait bien, qu’il était à l’arrière et qu’il ne fallait pas s’inquiéter. A l’entendre ce n’était que pour quelques semaines, quelques mois tout au plus.
Q. Et donc, vous avez ensuite appris que….
R. Un matin un officier et une femme du rang que je connaissais ont sonné à ma porte. À leur visage j’ai tout de suite compris. En quelques secondes toute ma vie et celle de mes enfants venait de tourner au cauchemar. J’ai eu l’impression que les enfers s’ouvraient sous mes pieds. Je refusais d’y croire. Quand on épouse un officier de « terrain », qui préfère s’investir avec ses hommes plutôt que de faire de la lèche dans les bureaux, on sait que ça peut arriver. Qu’il peut être blessé. Mais entre le supposer et le vivre… Ils m’ont dit qu’ils ne connaissaient pas eux-mêmes les circonstances exactes, que j’aurais plus d’informations “rapidement” et m’ont demandé de me mettre en contact “d’urgence” avec un officier supérieur de la base où mon mari était affecté.
Q. Vous l’avez fait ?
R. Bien sûr. J’ai été reçue par un officier supérieur que j’avais déjà rencontré lors de différentes cérémonies. Il m’a dit que mon mari était mort en Ukraine mais que tout était couvert par le secret-défense du fait de circonstances « délicates ». Il m’a dit que je ne devais en parler à personne, mais dire que son décès était survenu lors d’un entrainement en France. J’étais choquée, mais il m’a dit qu’en récompense de ma compréhension (donc de mon silence j’ai bien compris) j’aurais droit à des compensations pour mes enfants, en plus des indemnités légales.
Q. Quelle a été votre réaction ?
R. J’étais effondrée, écoeurée. Pour eux le seul intérêt était que je me taise. La mémoire de mon mari, son courage sur le champ des opérations, tout ce dont il était si fier… tout ça n’existait plus.
J’étais en colère. Mais je savais que je ne pourrais pas élever mes [X] enfants seule. A mon âge, retrouver un emploi dans une profession que je n’ai jamais exercée allait être très compliquée. J’ai donc demandé “quelles indemnités” ? J’ai vu immédiatement le soulagement dans son regard de voir que j’acceptais tacitement de me taire.
Q. Et donc que vous a-t-il répondu ?
R. Il y a une indemnité de décès équivalente à un an de solde de mon mari durant 3 ans. Les 3 premiers mois j’allais recevoir la solde complète, puis chaque mois durant 3 ans, la moitié de la solde. À ceci s’ajoutait la prise en charge des études de mes [x] enfants, il m’a dit que les conditions étaient à voir au cas par cas en fonction des études suivies et m’a donné un contact avec le service compétent. Et la prise en charge des funérailles. Avec en plus m’a-t-il expliqué un « bonus » si je respectais les conditions de taire le fait que mon mari était décédé en Ukraine. Un silence nécessaire à l’entendre « pour le bien de tous ».
Il avait un accord de confidentialité déjà prêt et, si je violais cette condition tous les versements cesseraient immédiatement et je serais poursuivie pour divulgation de secret militaire en plus du risque de devoir rembourser tout ou partie de ce que j’aurais touché « en plus ».
Q. Du chantage donc ?
R. Oui, je savais bien qu’il était interdit de parler de ça mais là, annoncé ainsi, c’était du chantage. Il savait que je n’étais pas en situation de refuser. J’ai donc réprimé mon envie de lui dire vertement ce que je pensais et j’ai signé.
Q. Que s’est-il passé ensuite ?
R. J’ai reçu dans les jours qui ont suivi le début de l’indemnisation, une somme très importante, ainsi que des informations sur le rapatriement du corps de mon mari.
Q. Aujourd’hui les autorités militaires tiennent leur promesse ?
R. Oui, c’est très régulier. Sur le plan financier je n’ai rien à dire mais pour le reste… Ils ont en fait acheté mon silence pour quelques centaines de milliers d’euros en sachant que je n’avais pas d’autre choix.
Q. Êtes-vous la seule dans ce cas ?
R. Je peux vous dire que je suppose que non, mais je ne peux pas vous répondre plus précisément, c’est dans l’accord de confidentialité. Je ne suis pas sensée évoquer le sort des compagnons d’arme de mon mari.
Q. À titre personnel que pensez-vous de la situation avec l’Ukraine ?
R. C’est un scandale. Que l’on déclare officiellement que nous sommes en guerre contre la Russie, où que l’on n’envoie pas nos maris là-bas. C’est du mercenariat et nos militaires n’ont pas signé pour ça. Si nous sommes en guerre, ils feront leur devoir et nous les épouses feront le nôtre. Mais dans les conditions actuelles c’est une véritable honte. Mon mari a promis de servir la France pas les intérêts américains, il a été trahi par le président lui-même et l’a payé de sa vie. Et ça je ne l’oublierai jamais.
Entretien réalisé en France par Valérie Bérenger
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