Alors que l’Opération Militaire Spéciale en Ukraine est entrée dans sa 3ème année, deux autres points de tension extrême montrent que l’offensive des pays occidentaux contre la Russie se développe tous azimuts.
Est-ce une coincidence si ceci se produit après la victoire de Donald Trump ? Je ne le crois pas, et pense que ceci montre avec éclat que la politique de Trump, même si elle diffère par les moyens qu’il utilisera, vise aux mêmes buts : l’asservissement de la Russie.
En Géorgie d’abord, l’opposition qui sans être « pro russe » contrairement à ce que prétendent les propagandistes ennemis est fondamentalement « anti valeurs européennes » a gagné les élections législatives. Aussitôt la chienlit occidentale active sa marionnette, la présidente georgienne, grand-mère de nationalité française faut-il le rappeller… Elle appelle à manifester et ose déclarer qu’elle refuse le résultat des élections. Les manifestants se déchainent et aujourd’hui ont mis le feu au Parlement. Il est évident que les occidentaux sont à la manoeuvre comme au Maidan en Ukraine en 2014.
Prendre le pouvoir dans ses pays limitrophes est une part du plan global contre la Russie.
En Syrie à la surprise générale hier les terroristes des mouvements liés à Al-Quaïda ont pris la ville d’Alep, seconde ville du pays. La Turquie qui les utilise ne s’en cache même plus, les drapeaux turcs sont visibles partout à Alep. Une belle réussite de la pourriture Erdogan qui, rappellons-le, a été sauvée d’un coup d’état par Vladimir Poutine il y a quelques années, les services secrets russes ayant été informés d’un coup d’état en préparation.
Et derrière la Turquie bien sûr, encore et toujours les pays occidentaux. Durant les guerres de Tchétchénie la Turquie acueillait déjà les terroristes tchétchènes blessés et les pays européens, France et ALlemagne en tête, accueillaient les chefs terroristes quand les risques étaient trop grands pour eux en Tchétchénie.
La Russie aide militairement le régime légal et légitime du Président Assad à sa demande et l’attaque des pays occidentaux et de la Turquie est une attaque directe contre les intérêts de la Russie.
Au moment où j’écris des rumeurs de coup d’état à Damas sont diffusées. Le président Assad s’est rendu hier à Moscou où Vladimir Poutine lui a affirmé son soutien. Un paquet d’assistance militaire est déjà en cours de préparation. Un haut responsable iranien rencontrera Assad demain en Syrie.
On a pu voir dans des vidéos des terroristes islamistes en Syrie piétiner les drapeaux syriens, russes, et… palestinien ! Un beau numéro d’équilibriste d’Erdogan qui d’un côté déclare soutenir les palestiniens, et de l’autre soutient ces terroristes.
Ce genre d’ordure doit être éliminé sans aucune hésitation, de préférence dans des conditions « douloureuses ».
Les ennemis d’hier sont aujourd’hui amis, et tout ceci n’a qu’un seul but : nuire à la Russie. Il est évident qu’un front en Turquie ajouté à un front en Ukraine rendra les choses plus difficiles, avec en prime donc la situation en Géorgie. On peut également supposer que d’autres pays frontaliers de la Russie seront prochainement secoués.
Ajoutons à ceci un élément interne avec la politique que beaucoup de responsables russes commencent (il est temps !) à qualifier de « criminelle » de la Banque Centrale qui entraine la paralysie des entreprises et la paupérisation de la population avec une inflation galopante.
Il est plus que temps que les plus hauts responsables russes réagissent autrement qu’en tirant des lignes rouges dont l’ennemi se moque. La Russie a les moyens militaires mais aussi économiques de riposter. Coupons les livraisons de gaz et de TOUS les produits, céréales comprises, aux pays ennemis. Et en prime tirons quelques missiles sur les centres de décision non pas ukrainiens mais occidentaux. Missiles éventuellement non chargés dont la seule énergie cinétique suffira à détruire, par exemple, le bunker de l’Elysée. Macron tirera quelques salves de Caesar de plus.
Observer en menaçant de ripostes « si cela continue » n’est plus une option. Nous avons les moyens, il ne manque plus que la VOLONTÉ POLITIQUE des plus hauts dirigeants de l’État.
Boris Guenadevitch Karpov
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