Ukraine: non, ce n’est pas fini!

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A lire les rapports victorieux de tous ceux qui commentent les opérations militaires russes depuis leur divan, l’affaire est dans le sac, l’effondrement de l’Ukraine est proche, si ce n’est déjà fait. Etrangement ils disaient déjà ça il y a plusieurs mois, affirmant que les pays occidentaux ne verseraient plus d’argent ni de munitions, ce qui entrainerait bien sûr la chute de Kiev.

Certains rapports officiels feraient même rire si ce n’était pas dramatique car nos soldats se battent et certains meurent! Un rapport qui dit avec gloire que nos forces ont pris 480 km2 en quelques jours.

480 km2 c’est un carré de 22 km de côté. Négligeable comparé à la superficie totale de l’Ukraine! Bien sûr cette surface a été conquise vaillament par nos forces, certains y sont morts et tous méritent notre respect!

Nos combattants sur le terrain, eux, ne crient pas victoire, ils se battent! Et ils savent bien que non, ils ne seront pas chez eux demain car la victoire n’est pas encore là. Personne ne doute qu’elle viendra, mais elle n’est pas encore là!

Car non, l’envoi d’armes et de munitions ne s’est pas tari, même s’il a quelque peu ralenti. Pour le moment les ukrainiens n’en manquent pas, et d’ailleurs ils les utilisent généreusement pour bombarder Belgorod et Kursk chaque jour. Pour bombarder les civils.

Et non, l’argent ne manque pas, et l’OTAN propose aujourd’hui un nouveau “fonds d’aide” de 100 milliards d’euros à l’Ukraine! 100 milliards!

Si on ajoute les milliers de drones que l’Ukraine soit fabrique soit reçoit (entre autres des français), on voit que Zelenski a encore envie de faire mourir ses citoyens.

Car, et ça c’est réel, les pertes ukrainiennes sont énormes. Mais ça ne fait pas fléchir l’OTAN et il va donc bien falloir prendre des décisions que jusqu’à aujourd’hui le Kremlin n’a pas voulu prendre.

Par exemple les attaques ciblées sur les dirigeants ukrainiens et de l’OTAN présents en Ukraine.

Par exemple les bombardements massifs des sites identifiés par nos équipes sur place à Kiev et Lvov par exemple, profondément enfouis. Leur destruction est parfaitement possible, mais il y aura de lourds dommages collatéraux dus à la puissance des explosions.

Par exemple par l’activation de nos équipes en attente dans les pays de l’OTAN pour détruire les usines d’armement et les convois de matériel destinés à l’Ukraine.

Et par exemple en frappant certains dirigeants européens qui se positionnent en pointe contre la Russie.

Tout ceci est parfaitement possible et tant que ce ne sera pas fait, Zelensky continuera à faire mourir ses citoyens, et par conséquence certains des notres. Il poursuivra les actes de terrorisme comme l’attaque du Crocus ou comme des dizaines d’autres contrés régulièrement par le FSB, les attaques de drones en Russie, les bombardements des civils de nos villes etc etc.

Aujourd’hui certains imaginent, y compris au sein du pouvoir russe, que Donald Trump fera capituler l’Ukraine. D’abord rien ne dit qu’il sera élu. Ensuite, même s’il était effectivement élu, je ne vois pas la Russie se plier à ses ordres. Dans le SVO, que l’on peut maintenant nommer “guerre”, la Russie se bat pour sa survie. Et pas pour faire plaisir à un président yankee, quelqu’il soit.

Si rien de très concret ne se fait, la situation restera bloquée jusqu’à ce que l’OTAN délivre des armes nucléaires tactiques à l’Ukraine. Et n’ayez aucun doute, elle le fera. Attendrons-nous une explosion nucléaire, même limitée, sur nos forces pour qu’enfin nous décidions de prendre les mesures adéquates?

Plus nous attendons et plus le risque augmente, simplement car l’occident interprète nos manques de réponses comme une faiblesse. Et aucun doute, ils profiteront de cette supposée faiblesse.

Comme me disait il y a quelques jours sur le front un officier supérieur “Il est temps de passer le turbo, on est prêts mais il nous faut les ordres”.

Tout est dit.

Boris Guenadevitch Karpov