Cela fait des années que Lukashenko, président de Biélorussie, est trainé dans la boue par les pays occidentaux qui le surnomment “Le dernier dictateur d’Europe”, et érigent régulièrement des “sanctions” contre son pays. Le fait qu’il ait tourné le dos à la coronafolie mondiale en refusant toute mesure obligatoire dans son pays n’a pas arrangé les choses et les pays occidentaux sont déchainés contre lui, Pologne en tête qui finance et accueille tous les prétendus-persécutés par le régime de Biélorussie. Un peu comme avec la Russie, coupable de tout aux yeux des occidentaux!! Mais si la Russie peut riposter par d’autres mesures économiques, voire militaires, la Biélorussie elle est a des moyens très limités de riposte.
Eh bien après plusieurs années à endurer ces brimades, Lukashenko a trouvé une excellente manière de riposter: En accueillant les “migrants” africains par milliers… Juste pour les envoyer en Pologne. Des milliers sont actuellement massés à la frontière, l’armée de Biélorussie les empêche de faire demi-tour et les oriente aimablement vers l’Eldorado européen, pays pétris de sentiments humanistes et prêts à accueillir ces régiments de docteurs, chercheurs, professeurs et ingénieurs pour concrétiser leurs principes philosophiques du “vivre ensemble”. Et pourtant, sans doute ne voyant pas la chance qu’elle a, la Pologne rechigne à accueillir ces gens pourtant prêts à lui apporter leur expérience et richesse civilisationnelle! A tel point qu’elle commence à ériger un “rideau de fer” (barrages, tranchées, barbelés, miradors) et qu’elle donne pour instruction à ses officiers de ne pas laisser passer les migrants. L’ordre de tirer à vue n’a pas encore été donné mais ça ne saurait tarder, au grand dam de l’église catholique qui, elle, appelle à laisser passer tout le monde! Le Pape est-il prêt à les accueillir dans ses nombreuses propriétés?
La Pologne n’est bien entendu qu’un pays de passage vers l’Allemagne mais surtout vers la France et l’Angleterre pour ces braves gens et si on ajoute les pénuries de gaz (la Russie préfère en effet faire passer SES besoins avant ceux des autres) et bien sûr les nouvelles restrictions à venir au nom de la coronafolie, l’hiver s’annonce difficile pour les pays européens. Il se murmure que la Kremlin regarde d’un air gourmand la situation qui, selon des sources très bien placées, “pourrait créer des conditions propices aux populations européennes pour se soulever”. Un véritable régal, non?
Boris Karpov