“Ils vont se geler les c…, mais on ne va pas pleurer!”

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“Ils vont se geler les c…, mais on ne va pas pleurer” a déclaré hors micro un (très) haut fonctionnaire russe en parlant de la “crise du gaz” en Europe. Et les responsables de ces engelures qui arrivent ce sont bien entendu, comme d’habitude… Les Russes, selon les européens! Ceci alors que les livraisons de gaz russe à l’Europe de janvier à septembre ont augmenté de 15%! Mais ça n’empêche, selon plusieurs politiciens européens, les russes “utilisent le gaz comme une arme”.

Tout est bon pour ne pas désigner les vrais responsables, qui sont… Les politiciens européens eux-mêmes! D’une part, et comme l’a rappellé Vladimir Poutine aujourd’hui, le système énergétique européen ne connaissait pas de difficultés lorsqu’il était basé sur le nucléaire et le gaz. Eh oui, mais le nucléaire, dans l’Europe des écolos-dingos, c’est Le Mal absolu. Et donc on diminue les capacités du nucleaire, en montant… des éoliennes par exemple! Un excellent sujet de rigolade, ces éoliennes!

Par ailleurs, les sirènes américaines qui promettaient de remplacer le gaz russe par leur GNL qu’ils allaient c’est promis livrer massivement en Europe ont créé les oppositions des européens au pipeline gazier Nord-Stream2, ce qui bien entendu ne permet pas d’augmenter massivement les livraisons de gaz russe. Les américains plafonnent et ne peuvent fournir qu’environ 12% des besoins européens. Gazprom, le producteur russe, est par ailleurs quasiment au maximum de sa production en produisant 1,4 milliard de mètres cubes par jour mais comme le déclare aimablement le ministère de l’énergie russe, la Russie remplit en premier lieu ses réserves nationales avant de servir les clients étrangers! Ca s’appelle la “préférence nationale”, une des bases de notre système économique!

Si on ajoute la gabégie des dirigeants qui, comme par exemple en Angleterre, ont drastiquement réduit leurs réserves (au cours de la dernière décennie, les réserves de gaz au Royaume-Uni ont diminué des deux tiers et ne suffisent désormais que pour quatre à cinq jours de demande hivernale de pointe), on comprend que si les européens qui dépendent à 41% des importations de gaz russe veulent se chauffer, il vont devoir le payer au prix fort, selon la règle que ce qui est rare, est cher! A supposer donc qu’il y en ait de disponible.

Cette situation est excellente pour la Russie puisque Gazprom a la certitude que toute sa production partira au prix fort, et les recettes fiscales seront donc en conséquence. Et sous cape, une réelle jubilation de voir les européens payer, une fois de plus, leur opposition à la Russie en cirant les bottes américaines.

On peut tout de même espérer un sursaut des ministres européens pour prendre des mesures radicales pour permettre à leurs citoyens de se chauffer à bas prix, comme par exemple le développement en urgence d’éoliennes jusque dans les villes. Les écologistes, qui font d’excellents scores aux élections, seront heureux!a

Boris Karpov